Alors que les médias spéculent sur la voiture autonome et sur la prise de pouvoir programmée (ou supposée telle) des géants de la Silicon Valley, il est un domaine dont on ne parle pas, c'est celui du péage urbain. Et pourtant, c’est un sujet important pour pas mal de villes, y compris en Europe où la question se pose de plus en plus.
Lors d'un colloque à Paris, qui avait lieu fin juin, à l'initiative du think tank Automobilité & Avenir, le responsable du fonds d'investissement Via ID*, Yann Marteil, a évoqué cette nouvelle piste. "Le péage était difficile à mettre en place tant que les voitures n’étaient pas connectées, a-t-il expliqué, mais avec la généralisation des solutions à base de smartphones, on va pouvoir piloter cela de manière très fine, au lieu de recourir à de la circulation alternée".
Et de citer l'exemple de la Californie, où des millions de voitures sont équipées d'un système relié au port OBD du véhicule et relié au smartphone pour contrôler la pollution et donner des conseils d'éco conduite au conducteur. Des données qui remontent ensuite dans le cloud, où elles peuvent être exploitées par de multiples acteurs.
*Fonds lié à Mobivia Groupe (Norauto) et qui investit l'éco-mobilité, à travers le vélo électrique, les nouveaux modes de déplacement à travers la voiture partagée, en tant qu’actionnaire de Drivy par exemple, ou Heetch qui fait du covoiturage nocturne pour les jeunes. Le groupe soutient également Eliocity, qui a créé un boîtier connecté qui s’appelle Xee.