lundi 15 juin 2015

La tablette et la connectivité du Volvo XC90 à l'essai

Comme prévu, je reviens sur l'essai du gros SUV de la marque d'origine suédoise. Si l'on met de côté les aides à la conduite, dont par exemple l'affichage tête haute en couleur (option à 1350 €), l'attrait principal vient de la tablette tactile de la console centrale. Elle est moins imposante que celle de la Tesla Model S, mais il s'agit quand même d'une version XL. Une tablette qui demande un peu de pratique pour jongler entre les menus, mais qui permet de piloter un certain nombre de fonctions de façon relativement intuitive par rapport aux traditionnels boutons.



Petite précision : ce n'est pas un iPad. Néanmoins, le fonctionnement de la tablette s'en inspire un peu. Une touche en bas permet de revenir rapidement au menu principal. L'intérêt du grand écran vient du fait que l'on peut choisir d'avoir une fonction en pleine page. En mode navigation, on peut aussi faire pivoter la carte avec les doigts et l'agrandir.


Et dans le combiné au-dessus du volant, on peut aussi choisir d'avoir la nav' de façon bien visible.



La taille de l'écran central s'avère très pratique, notamment pour l'aide au stationnement ou quand on repart. On voit très bien l'environnement autour du véhicule, du moins quand on a souscrit à l'option caméras surround view (à 1100 €).


Et plus encore quand on veut se renseigner sur certains équipements. Le mode d'emploi est bien entendu digital.


Sur le plan de la connectivité pure, j'ai simplement pu relier mon iPhone (CarPlay n'arrivera que dans quelques mois, comme je l'ai expliqué dans un post précédent). Visiblement, Volvo On Call (option à 650 €) n'était pas activé dans notre modèle d'essai. Je n'avais donc pas accès aux services connectés. A noter que nous avions dans le coffre de rangement entre les sièges un système de partage de connexion de marque Huawei. On peut voir ici sur le menu de mise à jour (qui concerne la cartographie fournie par Here pour la navigation) et des accès vers la recherche locale et la météo.


Pour être franc, la reconnaissance vocale qui nous a été présentée comme particulièrement évoluée ne fonctionne pas toujours. J'ai néanmoins réussi à faire jouer du Daft Punk (présent sur une clé USB branchée dans la voiture), sans forcer la voix et du premier coup.


Ce qui est appréciable, c'est l'interaction entre la tablette et le combiné d'instruments que l'on peut configurer en fonction de son style de conduite. Le cockpit joue la carte du digital, comme cela est déjà le cas depuis quelques années.

je reste un peu sur ma faim, car je n'ai pas pu vraiment profiter de la connectivité qu'offre la Volvo XC90. Ce n'était d'ailleurs pas forcément la priorité du constructeur, dans le cadre de l'essai auquel j'étais convié. Mais, j'aurai l'occasion de la reprendre en main.