Dans un premier temps, on va surtout voir l'arrivée d'un Nokia X, le premier de la gamme à s'ouvrir à Android. Un mobile équipé bien sûr des logiciels HERE (maps and driving) pour pouvoir être guidé en utilisant les cartes "maison". C'est une grande nouveauté par rapport aux Windows Phones.
Pour la suite, la société finlandaise a décidé de se recentrer sur trois activités : les technologies (ce qui lui permet de continuer à exploiter les brevets qu'elle a déposés pendant deux décennies), les réseaux* (NSN : Nokia Solutions and Networks) et les services géolocalisés avec HERE.
Cette dernière filiale regroupe Nokia Maps et Navteq, avec de la cartographie, de l'information trafic et une multitude de données (POI, données de transport public, guidage piéton). Le point fort est d'arriver à faire la jonction entre le mobile et l'automobile. D'autre part, HERE est positionné sur le cloud et la conduite connectée. Avec cette expertise sur la cartographie et son travail sur la 5 G (dans le cadre de son activité réseaux), Nokia va continuer à accompagner les automobilistes. Mais, ce sera davantage sous forme de logiciels et par les tuyaux. Une nouvelle ère débute.
*Nokia envisage de pouvoir proposer le téléchargement d'un giga par jour et par usager de données à l'horizon 2020.
