A travers des sessions techniques et des tables rondes, qui balaient des thèmes aussi variés que la réduction du CO2, les standards et les tests, ou encore les ADAS (aides à la conduite), une tendance forte se dessine : celle du véhicule partiellement ou hautement automatisé. Evidemment, on va parler des capteurs et de la sûreté fonctionnelle (la norme ISO 26262 qui s'impose dans l'automobile), mais il sera aussi question de la communication Car2X et de la prise en compte du facteur humain. Par exemple, des spécialistes de l'IHM et de l'ergonomie vont disserter sur le meilleur moyen de prévenir le conducteur qu'il doit reprendre le contrôle et s'assurer qu'il peut le faire.
Il sera question également des cas d'usage. Si les constructeurs se contentent d'automatiser leur véhicule, avec des assistances pour l'autoroute dans un premier temps, il convient de voir plus loin. Entre le "valet parking" qui permet à un véhicule de se garer tout seul, les navettes automatisées qui font le lien entre la voiture individuelle et le transport public, ou encore la voiture partagée, les sujets ne manquent pas.
Le congrès sera l'occasion d'avoir des détails sur le plan "Véhicule Autonome" (l'un des 34 projets de la Nouvelle France Industrielle), qui ne concerne pas d'ailleurs que la voiture, et s'intéresse aussi aux cas d'usage. Jean-François Sencerin de Renault, qui dirige ce programme au sein de la PFA (Plateforme de la Filière Automobile), fera un discours très attendu. Mais il y aura aussi des avis exprimés par PSA, Daimler, Bosch ou encore Valeo.
Quant au véhicule connecté, il fera l'objet de débats autour des applications, du cloud et surtout des cartes de demain. Un point essentiel pour concrétiser la vision d'une voiture capable de se repérer toute seule par rapport à son environnement dans le trafic.
*Société des Ingénieurs de l'Automobile
