Si aujourd'hui plusieurs constructeurs automobiles proposent déjà des applications gratuites, afin de relayer du contenu (webradios, navigation), de contacter directement l'assistance en cas de panne, ou encore d'autoriser le démarrage ou l’arrêt à distance, ils vont tous s'y mettre. Et dès 2013. C'est le pronostic de Frost & Sullivan dans une nouvelle étude intitulée « Connectivity, App Stores, and Cloud-based Delivery Platforms: Future of Connected Infotainment and Telematics Market).
Les technologies comme SYNC chez Ford (avec AppLink), Chevrolet MyLink, ou encore Nokia MirrorLink qui fonctionne avec les autoradios Alpine, donnent l'occasion d'intégrer les applications pour smartphones sur l'écran de bord. Elles offrent du confort (écran tactile, reconnaissance vocale) et permettent surtout de générer du chiffre d'affaires.
L’intérêt des fabricants de téléphones tels que HTC, Samsung, LG et Sony pour Nokia MirrorLink souligne son potentiel de devenir un standard de l'industrie. Par ailleurs, toujours selon Frost, les constructeurs automobiles doivent créer un écosystème avec des développeurs pour bénéficier d'applications pouvant être accueillies à l'intérieur de la voiture. C'est déjà le cas avec Connect & View de Jaguar (développé avec RealVNC), BMW Apps, ou encore le futur R-Link de Renault.