Selon un sondage IFOP réalisé pour l'association PSRE*, le téléphone au volant reste une habitude bien ancrée dans les moeurs dans le monde professionnel. On se doute que le salarié doit répondre à beaucoup d'appels, mais d'un autre côté, les chefs d’entreprise ont une obligation de sécurité à l’égard de leurs collaborateurs.
Que nous apprend donc ce sondage ?
- 63%, des salariés passent ou reçoivent des appels téléphoniques au cours de leurs déplacements professionnels en voiture.Ces appels téléphoniques sont le plus souvent établis avec l’entreprise du salarié, soit avec le responsable hiérarchique, soit avec les services.
- 20% seulement des appels sont passés systématiquement à l’arrêt. Ce qui veut donc dire que 80% des appels sont passés en situation de conduite.
- 41% des chefs d’entreprise interrogés considèrent que téléphoner en conduisant n’engage que le salarié.
- 67% des employeurs et 58% des salariés déclarent que téléphoner à l’aide d’un kit mains libres réduit vraiment le risque.
Globalement, le risque lié au téléphone au volant demeure un parent pauvre dans l’évaluation
des risques : seulement 1 tiers des employeurs a cherché à l’évaluer.
Mais, on observe une prise de conscience. Ces employeurs plus responsables ont pris conscience de la nécessité de mettre en place davantage de mesures de prévention concernant le téléphone au cours des déplacements professionnels. Ils souhaitent être aidés dans cette démarche par les fabricants de téléphones mobiles, les opérateurs de téléphonie mobile et les constructeurs automobiles (blocage des communication pendant la conduite par exemple..), et par des campagnes publique de la Sécurité Routière.
*association de référence en France pour la prévention du risque routier en entreprise