Avec l'arrivée de la connexion Internet à bord (Audi, BMW, Citroën, Mercedes, Mini, Peugeot, Toyota...), qui s'ajoute aux GPS communicants et aux smartphones utilisés à bord, la conduite devient de plus en plus interactive. On peut accéder à Google Maps, localiser les radars (mais pour combien de temps ?) et les embouteillages. De même, il est possible dès aujourd'hui d'indiquer automatiquement le garage ou le service d'urgence le plus proche en cas de panne.
Seulement, la hausse du trafic de données épuise les capacités existantes. Même si un pourcentage minime de ces véhicules est connecté au Web à l'heure actuelle, on devrait observer bientôt un nombre croissant de véhicules et d'objets du quotidien communiquer automatiquement entre eux, ainsi qu'avec des serveurs centralisés. L'un des corollaires de cette tendance est que plus les véhicules échangent de données, plus ils pèsent sur les réseaux gérant le trafic.
L'automobile, en tant que terminal supplémentaire envoyant et recevant des données, nécessite une infrastructure optimisée et flexible, capable de fournir la bande passante nécessaire pour gérer le débit accru de données. C'est ici qu'intervient Ciena, un spécialiste des réseaux. Il propose de déployer un réseau Ethernet très automatisé, disponible et fiable. Ce choix technique permettrait aux opérateurs mobiles, déjà confrontés au développement de la 3G, de bénéficier d'un réseau capable d'absorber un grand flux de données.