Un accord ouvre la voie aux avertisseurs de zones dangereuses

Après la polémique liée à l'interdiction des GPS avertisseurs de radars, suite au conseil interministériel sur la sécurité routière du 11mai dernier, un accord a donc été trouvé entre le ministère de l'Intérieur et les représentants de l’AFFTAC (Association Française des Fournisseurs et utilisateurs de Technologies d'Aide à la Conduite). Dans un délai de 4 mois, les fabricants réunis au sein de l'association* arrêteront de diffuser des systèmes indiquant la localisation des radars fixes ou mobiles, ainsi que celle des contrôles routiers opérés par les forces de l’ordre. A la place, les dispositifs signaleront des « sections de voies dangereuses », indiquées par 2 sources d’informations : les données accidentogènes issues des services de l’Etat ou les signalements des utilisateurs d’appareils.  Ces sections de voies dangereuses représenteront  une section de voie d’au moins 4 km sur le réseau autoroutier, d’au moins 2 km hors agglomération et d’au moins 300 mètres en agglomération.
Par ailleurs, les « points de danger précis » (un obstacle au trafic : passage à niveau, chaussée rétrécie ; passage dangereux : ponts, tunnels, fortes pentes, virage signalé dangereux ; endroits où se concentrent les publics fragiles : écoles, colonies de vacances, hôpitaux ; sources de danger temporaires : zones de travaux routiers, obstacles, chaussée glissante ou rétrécie, intervention d’exploitation en cours,  accidents, embouteillages ponctuels, etc…) pourront faire l’objet d’un signalement à tous les utilisateurs d’appareils.
Il a par ailleurs été décidé que tous les appareils techniquement compatibles diffuseraient dès à présent des messages de prévention routière. Les fabricants d’outils d’aide à la conduite se sont engagés à amorcer un travail sur l’hypovigilance en partenariat avec les services de l’Etat.
Les futurs avertisseurs seront identifiés par un label professionnel, validé par un organisme de certification, afin de souligner leur conformité à la nouvelle réglementation.

*Avertinoo, Coyote, Eco & Logic, Eklaireur, Inforad, Takara

Google lance l'information trafic dans 13 pays d'Europe

Le géant de l'Internet propose depuis quelques jours un service d'information trafic en temps réel, relié à Google Maps (web et mobile) et sur sa solution Google Maps Navigation. Il est baptisé "Live traffic". Ces informations live sont réactualisées toutes les 5 à 10 mn. Grâce à cette fonction, les utilisateurs de Google Maps dans 13 pays européens* vont pouvoir estimer l'état de la circulation avant même de prendre la route, et choisir un itinéraire qui contourne les bouchons. Une fonction permet aussi d'avoir les prévisions de trafic en fonction du jour et de l'heure.
La France n'est pas couverte pour le moment.

*Les pays concernés sont l’Autriche, la Belgique, la République Tchèque, le Danemark, l’Allemagne, l’Irlande, Israël**, le Luxembourg, les Pays-Bas, la Pologne, la Slovaquie, l’Espagne et la Suisse. La couverture comprend toutes les autoroutes et routes principales, ainsi que les grands axes dans les principales villes. De plus, les utilisateurs au Royaume-Uni recevront une couverture améliorée au niveau des rues.
**Pour Google, Israël fait partie de l'Europe !

De nouveaux partenaires pour le programme NG Connect

J'ai déjà eu l'occasion de parler sur ce blog du programme ng connect mis en place par Alcatel Lucent. Il s'agit d'un programme collaboratif autour de la 4G pour apporter des applications à bord du véhicule et à la maison. On compte aujourd'hui 65 partenaires dont Samsung, QNX, Nuance, Kyocera et les français Gemalto et Total Immersion. La liste s'est enrichie de trois noms prestigieux avec Harman, Intel et l'Agence France Presse.
L'arrivée de Harman est importante pour le secteur automobile, car cet acteur majeur de l'audio et du multimédia (Harman Kardon, Infinity, JBL, Mark Levinson) va pouvoir ainsi développer des terminaux connectés, en liaison avec des fournisseurs de contenus. L'objectif du programme ng connect, avec l'aide de ses partenaires, est de proposer aux consommateurs de retrouver les mêmes contenus en voiture et à la maison, grâce à l'Internet mobile à haut débit.

Ford et la radio numérique

Hier, je vous parlais de l'approche de Ford dans le domaine des médias numériques, avec le remplacement du CD par les sources d'écoute à partir de la prise USB, d'une carte SD, de Bluetooth et même de sites web en streaming. On va évoquer aujourd'hui la radio numérique, un domaine dans lequel la France est en retard par rapport à d'autres pays. Peu de gens le savent, mais le constructeur est très impliqué dans le DAB* (Digital Audio Broacasting). Dès 2003, Ford était le premier constructeur automobile à proposer la radio numérique au Royaume-Uni, l’un des marchés européens les plus évolués en termes de couverture DAB. Résultat : les fonctions de diffusion audio numérique DAB, et ses standards dérivés DMB et DAB+ équipent déjà 150 000 véhicules en Europe. Dès l'année prochaine, le marque à l'ovale va proposer le DAB sur des modèles destinés au marché français. Cette technologie est en test sur plusieurs régions françaises. Ford fait le pari que ce standard va étendre peu à peu sa couverture géographique avec l’augmentation du nombre de pays utilisant l’un des trois systèmes audio numériques cités plus haut, en complément ou en remplacement de leur infrastructure de diffusion analogique classique.

*La radio DAB garantit une qualité sonore parfaite et une meilleure fonctionnalité à ses utilisateurs tout en permettant une exploitation plus efficace des fréquences radio disponibles, d’où des stations réservées exclusivement au système DAB et un plus large choix pour les auditeurs.

Ford à fond sur les systèmes audio numériques

Accompagnant l'évolution de l'écoute de la musique, la nouvelle Ford Focus ne propose plus de chargeur multi-CD. Celui-ci est remplacé par un port USB, en série sur toute la gamme. La marque à l'ovale joue en outre la carte de la connectivité sans fil Bluetooth, présente dans 90% des Focus vendues, et disponible sur tous les modèles, en option ou en série. Si la part du lecteur CD recule, et que cet équipement est appelé à disparaître un jour, Ford ne prévoit pas pour autant de le supprimer tout de suite. Il sera proposé tant qu'il y a de la demande.

Inrix lève des fonds pour devenir un acteur majeur de l'info trafic

Le fournisseur international de services d'information trafic vient de procéder à une quatrième levée de fonds (série D) de 37 millions de dollars. Cet investissement est destiné à appuyer la stratégie d'acquisition de l'entreprise, son expansion dans le monde et ses activités de recherche et développement (R&D) dans les domaines, en plein essor, des services embarqués dans les véhicules et dans les applications mobiles. Actuellement, plus de 100 millions de personnes, dans plus de 22 pays, utilisent les services d'aide à la circulation d'Inrix.
L'opérateur, qui compte 150 clients leaders sur 8 canaux de distribution différents, connaît une croissance de 90 %. Sur l'année écoulée, Inrix a conquis 40 nouveaux partenaires industriels et clients, gagné sept nouveaux brevets, doublé la taille de son réseau d'info-trafic communautaire Smart Driver, et s'est attaqué à six nouveaux pays. La stratégie s'articule autour des services basés sur le cloud computing, les services connectés embarqués dans les véhicules, la géolocalisation et les technologies vertes.

L'Audi A5 fait le plein de communication embarquée

A quelques semaines du salon de Francfort, Audi rafraîchit l'A5 et en profite pour améliorer ses équipements. Ainsi, tous les modèles disposent désormais d'un autoradio CD avec 8 haut parleurs. En option, il est possible de commander le MMI navigation plus. Ce système multimédia comprend un disque dur, un écran 7 pouces avec affichage 3D et un lecteur DVD. Le contrôle est rendu plus facile, avec un nombre de boutons qui passe de 8 à 4 et la présence d'un joystick. La reconnaissance vocale a par ailleurs été améliorée.

Mais, l'A5 inaugure aussi la nouvelle signature Audi Connect. La marque aux anneaux propose en option un téléphone Bluetooth. Il permet d'avoir accès à l'univers de Google (recherche locale, Google Earth), ainsi qu'à un service d'information trafic "on line", grâce à un réseau WLAN intégré. Les passagers peuvent d'ailleurs profiter au passage de ce réseau partagé. La condition est d'avoir dans son mobile une carte SIM qui accepte la connexion à Internet et le partage de données.