Inrix est avec TomTom et Nokia (via Navteq) l'un des trois gros opérateurs en Europe dans le domaine de l'information trafic. D'origine américaine, cet acteur est implanté dans plus de 30 pays et fait parler de lui, en raison des contrats noués ces 12 derniers mois (plus de 50 nouveaux clients). Inrix fournit notamment des données à Audi, BMW, Ford et Toyota en Europe.
Nous avons eu l'occasion de discuter avec Reinhard Richthammer, le responsable de la division automobile. Cet ancien de Navteq, par ailleurs francophone, souligne que la force de cet opérateur vient de sa plateforme. Elle a pour nom "Fusion Engine" et mouline des milliards de données chaque jour, issues de 100 millions de véhicules (taxis, camions, véhicules privés) et de terminaux communicants dans le monde. Un véritable éco système a été créé avec l'aide de partenaires. C'est ce qui permet à Inrix de proposer une couverture plus importante et de l'information "on line", acheminée par les réseaux téléphoniques et réactualisée plus souvent.
Pour Audi, la société délivre des données sur le trafic mais aussi des services, comme par exemple l'emplacement des stations services les moins chères. D'autres services sont en préparation.
Inrix, qui est aussi présent dans les mobiles (avec notamment une application pour smartphone), propose par exemple une fonction qui permet de bénéficier d'une estimation précise de l'heure d'arrivée et d'envoyer l'information sur le GPS du véhicule. L'opérateur travaille aussi sur la radio numérique.
Mais, le prochain gros chantier est celui de l'information multimodale. Dès juillet 2013, Inrix va ajouter en Europe les informations sur les transports en commun en mode dynamique pour aider les automobilistes à trouver le meilleur chemin.