Le ministre de l'Intérieur, Claude Guéant, devrait présenter aujourd'hui lors du premier Conseil des ministres de l'année, en même temps que le bilan annuel de l'accidentologie sur nos routes, des mesures qui avaient déjà été annoncées en mai dernier. Trois d'entre elles concernent la communication embarquée.
La première concerne les avertisseurs de zones dangereuses. Rebaptisés assistants d'aide à la conduite, ces avertisseurs ne devront plus contenir des données permettant de signaler les radars. Déjà, certains équipementiers ont pris les devants et ont purgé les boîtiers des données bientôt interdites. A la place des radars, les conducteurs pourront toujours signaler des zones dangereuses, sans donner l'emplacement exact. Les forces de l'ordre auront du mal à contrôler la technologie embarquée dans un véhicule. Toutefois, le texte prévoit des sanctions: une amende de 1500 euros et un retrait de six points.
La seconde concerne le téléphone au volant. Jusqu'alors, tenir son portable à la main était réprimé par 35 euros d'amende et un retrait de deux points. L'infraction coûtera dorénavant 135 euros avec une perte de trois points.
Enfin, la troisième est une mesure de bon sens. Regarder un film en conduisant sera plus sévèrement réprimé. L'amende va passer de 135 à 1500 euros et le retrait de points de deux à trois avec saisie de l'appareil.